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Le Père de ma pédagogie

André 2André Genest, mon père sera aussi celui qui donnerait l’envoie à ma passion pour la pédagogie. Dès l’école élémentaire, je n’ai que 7 ans mais, je fais partie de la classe «pilote» qui met à l’essaie l’approche pédagogique pensée par André Genest dans l’enseignement des sciences pour les enfants. Il croit que les sciences peuvent et doivent êtres accessibles aux enfants.

J’en suis un des premiers à en faire l’expérience et son approche est basée sur des expériences conçues pour être effectuées par de jeunes enfants. Je me souviens les soirées qu’il passait avec maman à créer le matériel pour ces expériences…le mètre cube, oh là là!

Les années ’60. seront le ferment de l’évolution du Québec et mon père André en sera un acteur. De la première à la 5e année j’effectue des expériences amusantes et formatrices visant à développer l’esprit scientifique. Cela s’arrête à la 5e année car Papa est contacté et recruté par Suzanne Tremblay, directrice du nouveau module des sciences de l’éducation de l’UQAR. Il enseignera dès lors la didactique des sciences de la nature aux futurs maîtres, plus souvent «maîtresses» qui envahiraient le monde de l’éducation dans l’est du Québec et ailleurs. J’espère que son influence continue à nourrir la curiosité scientifique dans les écoles.

Heureusement j’étais contaminé. Je bifurquerai du côté de la musique, un milieu plutôt rétrograde au point de vue de la pédagogie. C’est alors que j’entre au conservatoire. Je n’ai que 13 ans mais nous avons des conversations sur le conservatoire tout fraîchement inauguré et où je suis élève dès la 1ère année.

L’approche pédagogique d’André aura des effets à long terme chez moi. Je suis curieux, je questionne et ne suis pas toujours satisfait des réponses. Je cherche à comprendre le pourquoi de l’approche pédagogique classique qui ne correspond pas à la conception «ouverte» de la pédagogie auxquelles j’avais été habitué. De plus, la rencontre d’autres professeurs du module des sciences de l’éducation à l’UQAR (neuropsychologue, psychologues et professeur de musique), je cite Marcelle Beaupré pour l’éducation musicale à l’UQAR continuera à nourrir ma conception qui deviendra ma vision de l’enseignement.

Je suis infiniment reconnaissant à mon père André Genest d’avoir semé en moi le désir d’apprendre, de questionner et de comprendre. Il met dans mon vocabulaire le mot «créativité» Étonnant que ce soit venu des sciences et non de la musique. En fait, si on parle créativité en musique au niveau universitaire on est un «illuminé». Pourtant Einstein avait foulé les mêmes terres, la musique et les sciences. «L’imagination est plus importante que le savoir» (Einstein, un bon improvisateur au piano selon un de ses examinateurs).

Plus tard à l’université j’irais suivre les cours en pédagogie et psychologie en plus de ma matière numéro 1: l’interprétation au piano. J’étais lancé car, ne trouvant pas l’approche pédagogique correspondant à l’épanouissement de la créativité et de Jean Pierre Vetterl’intelligence dans la musique je vais voir ailleurs. «Libres enfants de Summerhill» , «Le violon intérieur» de Dominique Hoppenot ou «L’art du piano» d’Heinrich Neuhaus. Puis il y a Jean Pierre Vetter, Bruno Biot qui m’ont fait découvrir l’école suisse.

c Kenny_CAussi en ethnomusicologie et la psychologie de la musique avec Carolyn Kenny je découvre les dimension infini que représente l’immense champ que couvre les musiques. Et puis, le jazz, la musique traditionnelle et populaire viennent finir de m’arracher les œillères placées si soigneusement par les 1ères années de ma formation.

Aujourd’hui, pour moi une oeuvre tel que le Concerto pour clarinette k 622 de Mozart  est tellement plus qu’une magnifique oeuvre, elle a un sens «profondément» métaphysique.

Lancé définitivement dans une direction créative et basée sur l’épanouissement et le bien être de l’apprentis-artiste.

Je souligne aussi l’influence qu’a toujours un 1er professeur. C’est ce que me disait J P Vetter, on met rarement le nom de ses 1ers professeurs mais ceux qui sont prestigieux mais qui ont fini le travail qui avait déjà été fait. C’est vrai.

Lucien DaveluyJe ne sais pas comment il s’y est prit ou pourquoi mais mon 1er maître, Lucien Daveluy a su semer en moi l’amour de la musique et le plaisir de jouer. Je me souviens avoir reçu quelques coups de baguettes sur les doigts car à 6 ans j’étais indiscipliné. Ça n’était pas du tout traumatisant.

Alors je remercie infiniment tous ces maîtres qui ont semé les graines qui ont fait de moi celui que je suis devenu à travers les quelques 50 ans de mon apprentissage mais surtout mon mentor, André Genest, un père que je me compte chanceux d’avoir eu car souvent encore aujourd’hui 35 ans après son décès, c’est sa voix qui me dit de continuer car il m’a donné le désir d’avancer avec confiance.

C’est aussi tout ça qui m’a amené à créer «Les 12 Jeux d’Improvisation au Piano» (1996). Cette «méthode» est dans son fond l’application en musique de ce que j’ai appris avec mon père. Les séminaires que je donne sont profondément inspirés des nombreuses formation sur l’enseignement des sciences qu’André a donné aussi loin que les Îles de la Madeleine et l’Abitibi.

À ceux qui l’ont connu et le respectent comme maître, svp donnez vos commentaires, car je crois qu’il le mérite ainsi que mes autres maîtres.

Merci André

Jean Genest

 

Le PIANO pour les petits

EnfantsL’apprentissage du piano dès un jeune âge aide un développement optimal du cerveau. Mais des fois, ça marche et des fois c’est la catastrophe. Il faut savoir «canaliser» cette énergie parfois similaire à un tsunami mais pas la réprimer.

Ça demande du doigté, le l’astuce et une créativité ultra rapide. Entrer dans le jeu de l’enfant pour l’amener à apprendre. On perd rapidement un enfant génial si ce qu’on a à lui offrir n’est que la discipline. Être professeur c’est être créatif à un niveau élevé.

J’ai développé les 12 jeux d’improvisation à cette fin. J’en invente de nouveaux à chaque fois que c’est nécéssaire.

Il faut avoir rapidement accès à un répertoire amusant ou sollicitant les émotions et l’imagination de l’élève.

Et, je vous le dis, la lecture ne doit pas précéder le plaisir musical. Et là c’est la question: Mais quand est-ce qu’il apprendra à lire la musique. Je répond: quand il sera prêt. Si vous commencez par la lecture, il DÉCROCHERA. Ça finira là. Parfois il fera ce qu’on lui demande plusieurs années, il aura des diplômes et à 20 ans il dira à maman «Brûle le piano maman». J’ai entendu ce genre de témoignage plus d’une fois. Tant d’énergie, de temps, de voyagement et d’argent perdu en plus d’une enfance créative perdue.

L’improvisation, l’oreille: les 2 racines de l’apprentissageboy

On doit aller chercher la musique là où elle est: dans la psyché de l’élève. Des images (ours, petit chat ou «monstre» habitent la psyché de votre enfant. Il a même des monstres sous son lit. Mettez-les dans le piano.

Depuis 30 ans c’est l’instinct que j’ai développé. On fait des ours, des rois-tritons ou des «choo-choo». On voyage, on s’amuse et on rigole beaucoup. Ça ne veux pas dire qu’il n’apprend pas, au contraire!

La virtuosité est accessible dès les 1ers morceaux ou improvisations. Les enfants sont étonnants quand on sait les suivre et mettre des éléments riches à leur portée.Résultat de recherche d'images pour "sempé piano"

Voilà ce que je ne veux pas voir. La tête inclinée, comme s’il était prêt à recevoir un coup. L’élève doit s’amuser. Peut-être que le professeur ne s’est jamais amusé lui-même au piano. Il avait les devoirs, les morceaux ennuyeux avec des cahiers où on avait parsemé des dessins afin que ça ait l’air amusant. C’est trop triste…

Les parents mettent leurs espoir et beaucoup d’argent pour en arriver à un jeune malheureux. La musique doit rendre heureux.

Il faut savoir qu’un débutant peut jouer la «toccate & fugue en ré» de Bach et «The pink panther» ou «Pour Élise» dans les premiers mois. Il faut choisir les morceaux avec un «hook» quelque chose qui l’accroche. La note bleue d’Élise, le vampire de la toccata et le savant fou de «la panthère rose». Un enfant qui rigole avec le professeur est un enfant qui apprend à la vitesse grand V. De plus ce sont des pièces excellentes pour Halloween. Image associéeLe premier concert de fiston qu’il fera avec le sourire

Je vous souhaite à vous et vos enfants de vivre l’expérience d’apprendre la musique «vivante».

Des soirées de plaisir et peut-être un jour le grand jour, le grand concert…avec le sourire au lèvres et les yeux brillants.

Jean Genest, Piedmont 2018

La Nouvelle École de Piano, Piedmont (514) 434-9016  jbgenest@yahoo.ca

La musique « classique »; aristocrate??

600full-salvador-daliOn fait souvent le rapprochement entre la musique dite « classique » et la noblesse, la richesse, le luxe. C’est dommage car, la plupart des grands compositeurs n’étaient pas riches, voire même plutôt pauvre.Comme j’ai entendu sur certaines chaîne radio, la musique est encore plus belle au volant d’une voiture de luxe.

Mais voilà, ce qui est le 1% même à l’époque de Mozart ou Chopin, s’est approprié cette musique. La noblesse aime bien se mettre « en valeur » en agrémentant ses soirées de sonates ou de musique de chambre.

Libérons la musique et libérons-nous

La musique comme bien des choses, peut amener l’épanouissement autant que l’abrutissement.  La pédagogie noire utilise la musique pour le lavage de cerveau et pour sauver les humains d’eux-mêmes. Ces personnes croient que l’humain, s’il n’est pas « corrigé », redressé ou purifié sera laissé à l’état de bête qui est la nature même de l’humain. C’est bien triste car ça apporte le fascisme et le totalitarisme. La source de la pédagogie noire comme l’explique bien Alice Miller. Pour ceux qui voudrait la lire, ses livres sont disponibles en audio sur youtube.com

Par contre si on laisse la nature faire son œuvre et qu’on permet à l’humain de développer ce qui est en lui, on trouve un être réalisé. Là on voit bien qu’on n’a pas affaire à une bête sanguinaire. Au contraire toute la beauté intérieure et la créativité s’exprime.

La musique est un médium extraordinaire

La musique avec ses défis de motricité fine et la complexité qu’elle nous fait expérimenter nous permet de développer nos capacités au maximum. La grande variété au niveau des accords nous permet d’articuler nos émotions et nos sentiments. Dans le jazz et la musique classique on peut explorer une infinité d’équations affectives et relationnelles.

Chez Mozart, par exemple nous voyageons dans une nature sublime habitée par les esprits de la forêt, nos esprits intérieurs. L’orchestration est riche et explore un grand spectre sonore. Sa musique rejoint nos archétypes et déclenche le travail « spirituel ». Spirituel non pas au sens religieux mais au sens dont Yung parlait. Nous avons tous un potentiel en devenir qui n’attend que les happy-birthday-mozart-1280x2-1024x576déclencheurs pour s’activer. On peut aussi le bloquer en travaillant d’une façon rigide (gamme), en cherchant la perfection plus que la vie et en sacrifiant ce qu’on est à l’autel de la pureté et du conformisme. Vous savez, beaucoup de musicien considère l’humanité, le biologique avec mépris car ils pensent êtres en possession de la perfection. Ils ont vécu le sacrifice de leur être et se croient malgré tout supérieur  alors qu’ils ont souvent manqué leur propre vie. Pourquoi??

C’est bien ce qui donne cette mauvaise réputation à la musique classique pour les personnes en quête de liberté et de bonheur. Un trop belle cage de perfection et de conformisme, un moule. Mozart aurait bien rigolé de nous voir jouer sa musique de façon stérile sans y prendre un plaisir fou comme lui-même en avait. Il s’agit de s’inspirer d’une approche « biologique ».

L’importance de se réapproprier la musique

La musique nous donne accès à une autre dimension de nous-même qui nous est presque inconnue. Cette dimension aide notre développement et notre guérison. Elle est libératrice et magnifiquement subversive. Bien abordée elle apporte le bonheur, mal abordée, c’est la tristesse et la déprime assurée. Vous en viendrez à vous demandé « mais, à quoi sert la vie? ». Bien abordée, cette question sera absurde, rien qu’une chose: MERCI à la VIE!!

Mon but comme professeur a toujours été l’épanouissement et le bonheur chez mes élèves. Ça va faire 50 ans cette année que je m’éclate au piano. Que ce soit classique, romantique contemporain ou jazz, pop, blues, j’ai toujours autant de plaisir à jouer.

Ma muse veille sur moi.

Jean Genest (514) 294-1241                jbgenest@yahoo.ca

muse

Les musiques de Chopin et Claude Léveillé:même ADN

513688-claude-leveillee-devant-piano-luiAvez-vous remarqué ces similitudes, ces ressemblances? Prenez par exemple la section finale de la 2e Ballade de Chopin. On y reconnait clairement la passion qui anime les 2 compositeurs. La cathartie est aussi totale. La même chose dans l’ouverture de la 4e Ballade (ici interprétée par moi) qui ressemble à l’introduction de Frédérique. On sait bien qu’il y est question de Frédérique Chopin. Léveillé n’a pas pris de cours de piano mais sa mère l’enseignait. Il avait sûrement les oreilles grandes ouvertes lorsque sa mère abordait ce répertoire (comme Nelligan).

Une grande similitude entre les 2 compositeurs (et auteur en ce qui concerne Léveillé): ils sont tout deux autodidactes.

Pas de gammes, pas de Czerny et pas de Hanon. Que la musique pure.frederic_chopin_photo-jpeg

L’oreille, la dimension musicale, tout ce qu’on n’enseigne pas à l’école de musique sauf encore rarement en jazz où les gammes (minimum 250 comparé à 24 en classique et des riffs). Les riffs sont des formules mélodiques que l’on pratique dans toutes les tonalités dans le but de les coller ensembles dans les improvisations. Sommes-nous vraiment dans l’improvisation?

Et encore: Chopin est possiblement un des plus grands improvisateurs de tous les temps. On connait bien ses compositions mais des témoignages du publique de l’époque disent que ses impros étaient encore plus belles que ses pièces. Ces pièces étant en fait des « work in progress » issues de ses improvisations.

Si vous aimez Léveillé, il est probable qui aimiez aussi Chopin. Tout deux vous amènent dans la dimension musicale, bien au delà des notes.

Il est vrai de dire: un doigt pointe la lune, l’idiot regarde le doigt.

Un débutant a accès à cet espace dès le 1er jour. les gammes l’en éloigneront.

Ici, je veux saluer tous les autodidactes et les encourager à le rester…même en apprenant avec un professeur. Ça vous semble absurde? Savez-vous que les plus grands « achievers » (grandes réalisateurs et découvreurs) sont souvent des autodidactes, parfois de asperger. Ils résident dans cette dimension. On peut très bien être autodidacte sans êtres autistes de haut niveau. Votre niveau en sera rehaussé.

Pianistes en burnout

10 ou 20 ans ou plus… dédiés, sacrifiées  au piano et voilà…: le MUR!

Pourtant, la musique devrait apporter le bonheur absolu! Elle devrait libérer et pourtant, elle emprisonne. Devenir un pianiste demande de la discipline, de l’abnégation parfois démesurée. Enfant, on répète, pendant ce temps, nos amis jouent dans le parc ou la ruelle, ou découvrent le monde. Et vous, assis au piano repreniez ce passage difficile de Bach ou cette

satanée gamme, encore et encore. Vous en êtes même au point détester la musique et taper à coup de poing sur le piano. Ça pourrait être pire. Vous pourriez vous cogner la tête sur les murs ou vous jeter dans le fleuve. SVP, ne le faites pas. Réagissez! AAAAAAHHHHHH! Oui, allez-y criez un bon coup, c’est déjà un début.

Le piano…heures après heures, jours après jours, années après années. Pourquoi?

Où est l’erreur? Y’a t’il de l’espoir?

Lorsqu’on se retrouve en panne devant le piano,  que peut-on faire? Après tout ces efforts…. On est prêt à tout. Mais on a suivit une longue route avant d’entrer dans le désert et on n’a pas apprit à trouver les oasis. D’ailleurs, l’ascèse est devenue depuis longtemps la norme. Il faut revenir loin en arrière pour trouver le moment du choix. Le jour où on a choisit de s’oublier. Pourquoi s’oublier? Pour ne plus souffrir de ne pas vivre, pour oublier qu’on n’a jamais choisi de jouer du piano. Parfois même, pour oublier qu’on a toujours détesté ça. C’était la seule façon parfois d’avoir l’amour et la reconnaissance parentale.

Dans l’apprentissage de la musique classique,on fait souvent appel à la « pédagogie noire » (voir Alice Miller), Cette psychanalyste a bien étudié ce phénomène qui parfois prend un tournant extrême.

L’approche que j’ai développé aide à revenir à la source et de se retrouver « Soi ».  Redonner vie à la musique en se redonnant vie.  Ce n’est pas facile et tout le monde ne réussit pas. C’est un parcours d’émerveillement et d’éveil mais ce n’est pas dénué de souffrance réprimée depuis longtemps mais aussi d’apaisement et au bout du chemin, il y a le bonheur et aussi, le bonheur musical. Évidement la musique est un véhicule vers ce bonheur rare que nous offre cette univers: la dimension musicale. En plus, le « qi gong » et le « tai chi » amène des outils très efficaces dans ce cheminement. Les arts martiaux nous mettent face à nos démons, nos dragons. La seule façon de les vaincre c’est de les regarder droit dans les eux. Comme on dit « notre pire ennemi est en nous ». C’est vous qui avez mis toutes ces énergies à arriver là où vous en êtes et seulement vous pouvez vous en sortir. Mais méfiez-vous, vous n’êtes pas cet ennemi. Retrouvez-vous, retrouvez vos retrouvez et la vie en vous et tout le reste suivra.

Beethoven et Chopin vous parlerons et vous surferez de nouveau sur cette merveilleuse vague qu’est la musique.

arbre

Bienvenue à tous!

Depliant

Pour beaucoup de gens, le retour à l’école constitue le début des activités scolaires et les cours de toutes sortes. Bien que l’été a été une expérience extraordinaire pour les élèves de piano qui ont pu ainsi  apprendre plusieurs pièces amusantes dans un cerveau « libre », la reprise traditionnelle des cours coïncide très souvent avec les cours de piano. Vous avez manqué l’été, pas de problème.

Il y a des places disponibles pour ceux et celles qui veulent apprendre le piano et la musique d’une façon aussi agréable que complète. Je suggère un départ en douceur avec des pièces qui permettront aux jeunes moins jeunes de relaxer en musique pendant la rentrée.

Avant de faire entrer Beethoven ou Bach ou Henri Mancini (The pink panther) dans votre salon, enlevez toute la pression et improvisez. Je me spécialise depuis longtemps dans la façon d’amener les apprentis pianistes de tous âges dans la dimension musicale  et ça marche à tout coup. Oubliez les clichés « il faut savoir ceci, cela et bien plus avant d’improviser ». Non, on peu improviser avec plus de facilité quand on y connait rien. Croyez-moi. C’est la chance du débutant et, si vous la gardez ensuite, vous deviendrez virtuose. Voilà!

Ensuite quand le chaos de la rentrée est terminé on peut commencer avec les pièces, la lecture, etc. Prochain concert d’élèves à l’halloween

Inscrivez-vous dès maintenant pendant qu’il y a encore de la place.

À bientôt

Jean Genest

(514) 294-1241

Autisme et musique

Jeune autiste (artiste aussi) au banjo. La légende dit que la scène a été improvisée et ne faisait pas partie du tournage.

Notez que le garçon ne regarde pas ses doigts contrairement au guitariste. Il est dans la dimension musicale.

http://www.youtube.com/watch?v=Uzae_SqbmDE&feature=player_embedded

En passant

La fin de l’année. Les vacances. Je me souviens de la joie que ça représentait pour moi dans mon enfance. L’année avait été chargée: école, cours de piano… Je vais vous faire un aveux: quand je vois arriver les petits, … Lire la suite

Projet Famille: faire entrer la musique dans la maison

Une approche simple, économique  et accessible à tous!

Inscriptions en tout temps


Pour les petits et jeunes avec papa ou maman ou autres. Créez votre petit orchestre familial

Imaginez donc: grand maman ou grand-papa et le tout-petit qui jouent un blues en duo. Quel plaisir! Quel duo! 

Il y a tellement de musiques qui peuvent êtres faites ainsi. Parfois pour que l’enfant puisse apprendre très jeune il faut que l’aîné y mette du sien et souvent, le parent est beaucoup trop occupé pour cela. D’ailleurs, c’est très cool une grand maman qui joue du piano.

On me demande souvent  «à quel âge mon enfant peut-il commencer le piano?»

Je répond en général que le parent doit auparavant faire entrer la musique dans la maison.

  • Apprenez quelques jeux d’improvisation (blues, jeu d’eau…) déjà bébé, l’enfant perçoit très bien la musique. Mieux que nous en fait. Il vous entendra puis il copiera. Il est un imitateur fantastique.
  • Ensuite vous le prenez sur vos genoux et vous jouez.
  • Plus tard il s’assoit près de vous et vous imite.
  • Et, enfin, il vous chassera du piano pour jouer seul.
  • Observez ce qu’il fait. N’intervenez pas trop vite. Laissez le faire. Il apprend déjà.
  • Il est prêt à prendre des leçons, mais n’allez pas l’envoyer chez un faiseur de gammes.
  • petit conseil: on ne saisit pas les mains de l’enfant pour les lui placer de la bonne façon. L’enfant trouve ça très désagréable. Ça le prive de sa liberté alors que le piano est libérateur. Il ne reviendra pas spontanément au piano.

Si votre enfant a 5-6 ans il n’est pas trop tard bien sûr. Il n’est jamais trop tard. On peut apprendre à 10 ans ou 80 ans (d’ailleurs j’ai et j’ai eu de très bons élèves de 80 ans).  Mais si il a vu jouer quelques morceaux chouettes ou si vous avez improvisé pour le plaisir pendant 2-3 ans, il a un bon fond et vous économiserez par la suite.

Vous venez prendre de 4 à  8 cours et vous amorcez le processus. Vous faites 1 pierre, 2 coups. Vous pouvez aussi jouer du piano.

Voilà!

Ne demandez pas à un enfant de jouer du piano s’il n’a jamais vu quelqu’un en jouer. C’est utopique. Seul l’enfant craintif et docile entrera dans ce processus. L’enfant talentueux n’est pas docile. On doit lui donner de la musique intéressante sinon il décroche vite. Pas de Do majeur pour lui. Pas de gammes ennuyantes et répétitives pour lui. Il s’y mettra quand IL le jugera pertinent et là, il en fera des tonnes.

Jean Sébastien Bach a eu 23 enfants, tout un orchestre. La musique devait être partout dans sa maison. Plusieurs sont devenus de grands compositeurs. 

Aussi, si vous jouez que vous avez du plaisir et que l’enfant ne s’y intéresse pas, c’est peut-être un signe que ce n’est pas pour lui. Souvent c’est le petit frère ou la petite soeur qui s’emparera du piano. Il coûte en moyenne de 800$ à 1000$ par an pour des leçons de piano. Ne le gaspillez si votre enfant n’est pas intéressé.  Économisez en en profitant pour vous-même. Il est probable qu’il vous suivra. Au départ on apprend pour le plaisir.  Ensuite le jeune, s’il en a envie, s’engagera par sa propre volonté à

aller plus loin. La pression des parents a presque toujours des effets néfastes. Même s’il arrive à jouer du piano admirablement à 16 ans, c’est un gâchis s’il ne peut plus sentir la musique par la suite. On peut avoir un talent admirable et ne pas aimer faire de la musique. Pire, s’il devient professeur parce qu’il ne connaissait rien d’autre. Pauvres élèves. Et il y a tant de ces professeurs…

Vous pouvez peut-être économiser en allant voir des profs débutant qui enseignent pour des clous mais qui massacreront le talent et la psyché  de votre enfant mais alors, où est l’économie?

Le mode principal d’apprentissage est l’imitation. C’est ainsi qu’on apprend les choses les plus complexes; marcher, parler, etc.  Cherchez    »neurones miroirs » sur internet, vous comprendrez.

Trop souvent le monde de l’éducation («educare»: redresser ce qui est tordu, voir St-Augustin) cherche en fait à éviter les modes d’apprentissage naturels. C’est un pour ça que tant de garçons mais aussi de filles décrochent du système d’éducation. Il faut apprendre par des mots, assit, sans bouger, dans la discipline. Qu’est-ce qu’il fait le petit génie caché dans votre enfant?

La structure rebutera beaucoup d’enfants talentueux. Pour travailler dans une ambiance musicale et créative le professeur doit posséder un bonne expérience ne l’oubliez pas.

Jean Genest, maître en piano (U. de Montréal, 1992)

Qu’en pensez-vous? Écrivez-moi vos commentaires ou partagez votre expérience.

Visitez mon site web jbgenest.ca

La chance du débutant

Une approche simple et accessible à tous!

Je pourrais aussi dire  »l’Innocence du débutant »…

Vous avez tous vécu cela. Vous jouez au billard ou aux cartes pour la 1ère fois et vous gagnez. Ensuite vous voulez faire mieux et ça s’éteint…

La 1ère demie-heure du 1er cours de piano, la plupart des élèves l’ont. Ils ont de la facilité à jouer des choses qu’ils n’ont jamais joué. Ils font des miracles. Si le professeur l’arrête,  prend sa main pour la placer correctement. Pouf! C’est fini.

C’est là la 1ère erreur à éviter. Il faut savoir laisser aller la nature. Il faut connaître les clefs de l’enseignement vivant afin de pouvoir enseigner sans que  le « vouloir » vienne tout bloquer. Et croyez-moi il bloque 80% des élèves si ont ne sait pas comment s’y prendre. En 20 ans d’experience de Tai chi, Ba gua, Dao yin et Qi gong, j’ai trouvé beaucoup de ces clefs. Dans les arts martiaux(anciennement) si on n’avait pas les meilleurs trucs, on ne vivait pas vieux. Il y avait donc une recherche constante et frénétique vers les clefs ultra-secrètes. Ces clefs sont souvent d’une simplicité « désarmante ».

La chance du débutant c’est une situation où l’intuition et l’instinct sont à leur meilleurs. Ce n’est pas du tout de la chance. Très vite, le mental peut venir gâcher ça en installant le doute. Si on conserve cette  »chance » ou  »innocence » on peut devenir champion ou virtuose.  C’est ce qui se produira avec les athlètes olympiques et les virtuoses.

Mon rôle en tant que professeur est de saisir cet état et de le rendre permanent.  User de diversion et de ruse est essentiel pour y arriver. On doit créer un climat de confiance et de détente.

Plus tard il sera important de continuer à nourrir cette confiance, l’assurance et surtout!!!! ne jamais nourrir les

 dragons que sont nos insécurités et nos petites peurs illusoires.


Pour un professeur, c’est une véritable question de doigté. Pas un logiciel et pas un livre ne le fera pour vous. C’est entre autre  ici que l’expérience du professeur (ou du maître) est essentielle. Enseigner c’est tellement plus que de transmettre les notions, c’est faire vivre l’expérience musicale qui apporte la connaissance véritable. Que l’on joue Stevie Wonder ou Bach.

Jean Genest