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Le Père de ma pédagogie

André 2André Genest, mon père sera aussi celui qui donnerait l’envoie à ma passion pour la pédagogie. Dès l’école élémentaire, je n’ai que 7 ans mais, je fais partie de la classe «pilote» qui met à l’essaie l’approche pédagogique pensée par André Genest dans l’enseignement des sciences pour les enfants. Il croit que les sciences peuvent et doivent êtres accessibles aux enfants.

J’en suis un des premiers à en faire l’expérience et son approche est basée sur des expériences conçues pour être effectuées par de jeunes enfants. Je me souviens les soirées qu’il passait avec maman à créer le matériel pour ces expériences…le mètre cube, oh là là!

Les années ’60. seront le ferment de l’évolution du Québec et mon père André en sera un acteur. De la première à la 5e année j’effectue des expériences amusantes et formatrices visant à développer l’esprit scientifique. Cela s’arrête à la 5e année car Papa est contacté et recruté par Suzanne Tremblay, directrice du nouveau module des sciences de l’éducation de l’UQAR. Il enseignera dès lors la didactique des sciences de la nature aux futurs maîtres, plus souvent «maîtresses» qui envahiraient le monde de l’éducation dans l’est du Québec et ailleurs. J’espère que son influence continue à nourrir la curiosité scientifique dans les écoles.

Heureusement j’étais contaminé. Je bifurquerai du côté de la musique, un milieu plutôt rétrograde au point de vue de la pédagogie. C’est alors que j’entre au conservatoire. Je n’ai que 13 ans mais nous avons des conversations sur le conservatoire tout fraîchement inauguré et où je suis élève dès la 1ère année.

L’approche pédagogique d’André aura des effets à long terme chez moi. Je suis curieux, je questionne et ne suis pas toujours satisfait des réponses. Je cherche à comprendre le pourquoi de l’approche pédagogique classique qui ne correspond pas à la conception «ouverte» de la pédagogie auxquelles j’avais été habitué. De plus, la rencontre d’autres professeurs du module des sciences de l’éducation à l’UQAR (neuropsychologue, psychologues et professeur de musique), je cite Marcelle Beaupré pour l’éducation musicale à l’UQAR continuera à nourrir ma conception qui deviendra ma vision de l’enseignement.

Je suis infiniment reconnaissant à mon père André Genest d’avoir semé en moi le désir d’apprendre, de questionner et de comprendre. Il met dans mon vocabulaire le mot «créativité» Étonnant que ce soit venu des sciences et non de la musique. En fait, si on parle créativité en musique au niveau universitaire on est un «illuminé». Pourtant Einstein avait foulé les mêmes terres, la musique et les sciences. «L’imagination est plus importante que le savoir» (Einstein, un bon improvisateur au piano selon un de ses examinateurs).

Plus tard à l’université j’irais suivre les cours en pédagogie et psychologie en plus de ma matière numéro 1: l’interprétation au piano. J’étais lancé car, ne trouvant pas l’approche pédagogique correspondant à l’épanouissement de la créativité et de Jean Pierre Vetterl’intelligence dans la musique je vais voir ailleurs. «Libres enfants de Summerhill» , «Le violon intérieur» de Dominique Hoppenot ou «L’art du piano» d’Heinrich Neuhaus. Puis il y a Jean Pierre Vetter, Bruno Biot qui m’ont fait découvrir l’école suisse.

c Kenny_CAussi en ethnomusicologie et la psychologie de la musique avec Carolyn Kenny je découvre les dimension infini que représente l’immense champ que couvre les musiques. Et puis, le jazz, la musique traditionnelle et populaire viennent finir de m’arracher les œillères placées si soigneusement par les 1ères années de ma formation.

Aujourd’hui, pour moi une oeuvre tel que le Concerto pour clarinette k 622 de Mozart  est tellement plus qu’une magnifique oeuvre, elle a un sens «profondément» métaphysique.

Lancé définitivement dans une direction créative et basée sur l’épanouissement et le bien être de l’apprentis-artiste.

Je souligne aussi l’influence qu’a toujours un 1er professeur. C’est ce que me disait J P Vetter, on met rarement le nom de ses 1ers professeurs mais ceux qui sont prestigieux mais qui ont fini le travail qui avait déjà été fait. C’est vrai.

Lucien DaveluyJe ne sais pas comment il s’y est prit ou pourquoi mais mon 1er maître, Lucien Daveluy a su semer en moi l’amour de la musique et le plaisir de jouer. Je me souviens avoir reçu quelques coups de baguettes sur les doigts car à 6 ans j’étais indiscipliné. Ça n’était pas du tout traumatisant.

Alors je remercie infiniment tous ces maîtres qui ont semé les graines qui ont fait de moi celui que je suis devenu à travers les quelques 50 ans de mon apprentissage mais surtout mon mentor, André Genest, un père que je me compte chanceux d’avoir eu car souvent encore aujourd’hui 35 ans après son décès, c’est sa voix qui me dit de continuer car il m’a donné le désir d’avancer avec confiance.

C’est aussi tout ça qui m’a amené à créer «Les 12 Jeux d’Improvisation au Piano» (1996). Cette «méthode» est dans son fond l’application en musique de ce que j’ai appris avec mon père. Les séminaires que je donne sont profondément inspirés des nombreuses formation sur l’enseignement des sciences qu’André a donné aussi loin que les Îles de la Madeleine et l’Abitibi.

À ceux qui l’ont connu et le respectent comme maître, svp donnez vos commentaires, car je crois qu’il le mérite ainsi que mes autres maîtres.

Merci André

Jean Genest

 

L’École Nouvelle de Piano « Les 5 touches noires »

Pourquoi « École Nouvelle » et non « Nouvelle École »? 

Des nouvelles écoles il y en a des masses mais elles suivent presque toutes la même méthode. Do ré mi fa sol…. 1-2-3-4 et tout le tralala depuis des années. La elles servent souvent plus la discipline que l’épanouissement. Faire de bons citoyens bien carrés dans leur pensée. Apprendre les notes, ne pas faire d’erreurs et même…atteindre la perfection. Elles y arrivent, quelquefois, une fois sur mille mais permettent-elles l’épanouissement et le développement de l’élève? 

On peut remonter à Jean-Jacques Rousseau (à l’index jusqu’aux années 1960 ici au Québec) concernant une « École Nouvelle » ou « Éducation Nouvelle ».  Ce fut le début des remises en question. La révolution française qui a tant inspiré les artistes tels Beethoven ou Chopin. L’école de Summerhill, Orff, Kodaly. Il y a eu des expériences qui se sont implantées dans certains pays mais l’approche dominante reste « classique » et le mot créativité suffit à faire à faire froncer les sourcil. Pour beaucoup de professeurs traditionnels ça évoque le chaos et va à l’encontre de « l’Ordre ». Ils veillent à la pureté…dans l’ombre. Vous seriez sûrement surpris si vous y jetiez un regard curieux.

LÉcole Nouvelle a une approche qui tient de « l’organisation ». Une approche vivante, en croissance et libre. Elle vise le bonheur  et l’épanouissement du 99% % des élèves plutôt que la réussite de moins de 1%. Et ce 1% atteint-il le bonheur dans une approche formatée et souvent rigide. Des professeurs souvent « psychorigides » qui traumatisent les enfants. Parlez-en aux adultes et personnes âgées ayant suivi des « leçons » de piano dans leur enfance.

Dépliant 2019

CV Jean Genest Professeur

ou contactez-moi

Il y a un génie en chacun de nous. C’est le rôle du professeur de le trouver

Je vous invite à  vivre l’expérience de la Nouvelle École de Piano. Un enseignement créatif et scientifique pouvant mener à un jeu encore plus virtuose sans tout le côté aride de l’apprentissage du piano «à la façon» traditionnelle. Avouons-le la façon traditionnelle est repoussante pour le vrai talent et surtout bon pour la discipline.

Un programme varié pour développer le cerveau et la virtuosité déjà très jeune

En 1er lieu, des pièces qui «branchent» l’oreille et l’intelligence des doigts tout en éveillant l’intérêt des plus jeunes. Il ne faut pas avoir peur de donner des pièces que les élèves aiment. Il y en a tellement des belles qui sont très formatrices. Tout le monde ou presque a «l’oreille absolue». Il s’agit que le professeur sache l’activer.

Pour les débutants

Improvisation et développement de l’oreille avec « Le coffre aux trésors ». Tout ça sans le Schtroumpf à lunettes, cette police du conformisme qui a les moutons noirs dans sa mire. qui vous a à l’œil.  Mais attention ce Schtroumpf qui met des règlement partout a peut-être été programmé dans votre cerveau à votre insu. Apprenez à vous en débarrasser. 

Puis « Le Programme Découverte et Exploration » pour la culture générale la lecture dynamique à l’oreille sans oublier le « Programme Famille » qui vous permettra au petit(e) génie de se manifester spontanément et d’avoir du plaisir en famille autour du piano familial.

Et puis c’est le grand départ pour l’incroyable aventure de la Virtuosité. Ce programme qui peut vous mener sur scène: Classique, Romantique, Jazz, Blues, Pop ou Contemporain. Vous aurez tous les outils pour vous spécialiser

Concert à l’Halloween, puis Noël, ensuite la St-Valentin. Il y aura ensuite concert de fin d’année. Chaque concert constitue une étape.

  • Bach «Toccata et fugue en ré mineur» pour l’Halloween
  • Inventions de Bach, Beethoven: 5e symph. et Pour Elise, «Hymne à la joie»
  • Pour l’impro: Pachelbel «Canon» et «Chaconne» mais aussi «La panthère rose» et «Le blues du chat» et bien plus. Le programme est illimité.
  • Un répertoire développant la lecture à vue des notes avec Mozart
  • Les jeux d’improvisation pour apprendre la théorie de la musique
  • Une pièce comme «super Mario» représente un défi de rythme et de coordination qui est un grand enrichissement pour un jeune. Il y bien-sûr les pièces qui sont toujours demandées. J’ai la capacité de les arranger et les enseigner en les rendant faciles sans les appauvrir.
  • Ensuite il y aura toute la collection «Royal Conservatory of Toronto» dont j’éviterais un grands nombre d’œuvres mais qui vaut d’être parcourut. Il y a tant de musiques extraordinaires.  J’ai tout le répertoire du piano en PDF pour vous. J’ai passé tant de merveilleuses soirées à lire la musique comme on lit des romans.
  • Quoi de plus agréable que de traverser une anthologie de musique pour piano. Le plaisir, page après page et développer une lecture à vue mais aussi à l’oreille. Vous savez…la musique et l’oreille musicale. Pourtant il y a tant de pianiste qui ont une lecture hésitante et qui sont incapables de jouer à l’oreille

Un programme pour les premiers concerts et apprendre à être à l’aise sur scène. Ce qui inclut un «entraînement» à l’assurance et la stabilité. L’élève apprend le partage de ce qu’il aime jouer

  • Chopin et Bach. Bach est omniprésent car ses compositions
  • Initiation au Jazz et au ragtime
  • Il y a aussi des musiques nouvelles et des musiques de film qu’ils demanderont à jouer de toute façon. Je peux les leurs montrer.
  • Au cours des années j’ai accumulé un recueil de pièces qui tous aiment et qui apporte beaucoup à l’élève. Vous pourrez l’acquérir dès le 1er cours.

Ce n’est qu’un petit échantillon, mais en 50 ans de musique j’en ai tellement joué et j’ai eu tellement de plaisir. J’ai aussi eu la chance que mes professeurs choisissent de bonnes pièces.

Un élève sera appelé à jouer devant ses pairs et sa famille environ 4 fois par année. Jouer de la musique pour la famille équilibre souvent les émotions de chacun.

L’anxiété et le tracJean Piano.png

Pour certains, penser à un concert crée déjà une grande anxiété. Papillons dans l’estomac, terreur même. «Jamais je ne jouerai devant les autres!» C’est votre droit alors vous n’avez pas à jouer. Seulement écouter les autres. Le trac, c’est là qu’on travaille. Pas dans la sécurité mais dans l’assurance. Il faut préparer, «s’auto programmer» à avoir une vision positive. Il y a un grand plaisir à partager une musique que l’on aime jouer. Il y a la partie principale du«concert» et le post-concert. Pendant le brunch qui suit le concert, les timides se retrouvent toujours entre eux au piano et jouent. Ce sont des joueurs excellents dans la musique d’ambiance, mais ils ne veulent pas être sous les «spots». C’est tout aussi valable.

Au bout de la ligne, vous savez, jouer c’est très excitant. Vaincre sa peur entouré d’amis qui vous respectent est une immense satisfaction.

Le programme famille

Ce programme permet de s’initier à la musique en famille. Il permet de 2 à 3 membres de la famille de suivre le cours en groupe pour le même tarif horaire. En jouant avec papa ou maman, les enfants (duos ou trio) ont leur 1er contact agréable avec le piano et la musique. D’autres instruments peuvent s’ajouter et créer votre petit orchestre familial. De cette façon les talents cachés vont se dévoiler.

  • La famille de J S Bach comptait 21 enfants. Tout un orchestre!
  • Une activité extraordinaire en famille et un atout pour le temps des fêtes.
  • Il y a 3 places sur un piano (clavier) pour des débutants

La musique comme intégration sociale

Le jeune qui apprend la musique devient populaire auprès de ses amis au lieu d’être considéré comme trop «straight». Ses amis lui demanderont de jouer pour eux. Voilà un des buts de la musique: mettre la joie autour de soi.

Un répertoire bien choisi apporte un développement psychologique sain et la gestion des émotions, l’équilibre dynamique. Jouer son morceau en périodes de stress ou de crise peut être déterminant pour toute personne.

Les objectifs de La Nouvelle École de piano

«La Nouvelle École de Piano» s’engage à offrir un apprentissage riche et sans limites du débutant au maître, dans l’épanouissement personnel et le plaisir de la musique». Une école où l’intérêt pour la musique remplace la discipline. Une école où l’élève doit être  sur scène comme un poisson dans l’eau, car jouer en concert c’est un partage, pas une épreuve. Rappelez-vous: pour le grand Glenn Gould, le concert était la «mise à mort» du pianiste. Pour cette raison il a quitté la scène. Il faut aborder la scène avec une pensée positive, une visualisation et un but.

Le répertoire de piano est le plus riche au monde. On n’a pas assez de toute une vie pour jouer seulement les plus belles et passionnantes pièces. Alors je suggère de laisser tomber les milliers de pièces ennuyantes qu’ont été concocté dans le but de développer la discipline.

La discipline c’est l’affaire des parents

Les parents demandent souvent «as-tu pratiqué ton piano?», «Va pratiquer ton piano». Ceci a un mauvais effet sur la motivation. Chez un débutant, il est nécessaire que le parent prenne le temps de se mettre au piano avec leur jeune. C’est aux parents d’avoir cette discipline. Bien sûr, vous être très occupés. Mais ne sous-estimez pas la qualité du temps que vous allez passer avec votre jeune.

Je vais vous enseigner des pièces à jouer en duo dès le début. Même dans le cas de très jeunes enfants, je suggérerai que vous soyez le 1er à prendre les leçons. Ainsi le petit apprendra encore plus vite et vous comprendrez ce qu’il fera par la suite. Pensez-y, pour un petit, une semaine c comme 1 mois pour vous. C’est là que vous devrez être discipliné. Mais vous en tirerai tellement de profit. Dans 20 ans il voudra rejouer ce morceau qu’il a joué avec vous quand il était tout petit.

Qu’est-ce qui fait la différence?

Des écoles, il y en a des tas. Mais des écoles avec une pensée, «une École de Pensée», c’est beaucoup plus rare. La plupart du temps, on se contente d’enseigner de la façon que l’on a appris. C’est souvent plus ou moins heureux selon le talent de professeur de l’enseignant qui est trop souvent un pianiste raté ou frustré. Il transmet trop souvent sa frustration

S’il aime les enfants c’est un gain. S’il est un bon musicien/pianiste, encore un gain. Mais un sans l’autre peut être épouvantable. Il faut à tout prix éviter un enseignement «toxique».

Faites une petite enquête auprès de jeunes adultes ou même d’aînés ayant appris le piano vous apprendrez beaucoup. Des belles histoires mais aussi des histoires d’horreur.

Allez-y.

Souvent un emballage nouveau pour passer le même vieux contenu. Des jolies images, mais les mêmes morceaux ennuyants.

Il y a tant de morceaux classiques ou autres qui sont très excitants. 

Créer une nouvelle école c’est avant tout créer «une ÉCOLE de PENSÉE» une façon de faire, de nouveaux outils

D’où vient cette pensée? À propos de moi et le piano

Depuis mes années d’études où j’ai étudié le piano jusqu’à ses extrêmes, de «À la turka» à Beethoven, Mozart, Chopin, et «Petrouchka» en passant par «Le sacre du printemps», «Fly me to the moon» ou »You are so beautiful»  j’ai été voir du côté pédagogique. Mon père enseignait en pédagogie à l’université. Normal que fiston soit allé y jeter un œil. Comme on dit «La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre». J’ai appris de lui le plus grand respect de l’élève.

En pédagogie de la musique, j’ai appris des principes intéressants. En psychologie j’ai appris qu’il faut parler un langage pour l’élève. En ethnomusicologie et anthropologie, j’ai appris les racines les plus anciennes de la musique. Aussi l’expérience de «Summerhill» a été une grande porte ouverte pour moi. Les professeurs au conservatoire prenaient plaisir à dire «On n’a pas besoin de ça, la pédagogie». C’est ainsi qu’ils ont détruit des élèves de grand talent car, le talent va de pair avec la sensibilité. Aussi Jung (les archétypes), Campbell (Le parcours du Héro)

Avec tout ces pièces dans mon casse-tête, j’ai entrepris de repenser l’enseignement du piano dans ses racines. Je ne suis pas un pionnier, Bach, Mozart, Chopin et Liszt avaient des approches extraordinaires qui n’auraient rien à envier à nos professeurs actuels. Ils étaient sûrement moins ennuyant que beaucoup.

«Si vous voulez jouer comme moi, pratiquez comme moi»   J.S. Bach

Bach improvisait des fugues jusqu’à 6 voix. Il ne pratiquait pas des gammes. C’est venu plus tard, pour le meilleur et pour le pire.

On ignore le plus souvent le rôle de l’oreille et de l’improvisation musicale dans la formation des grands artistes pour se limiter à une approche mécanique d’un Czerny, un élève de Beethoven, bon élève? J’en doute Chopin disait de lui «Czerny a plus d’esprit que sa musique»

Les réflexes du pianiste sont essentiels. Je parle ici du débutant au maître et non après que le mal aura été fait. On ne rase pas la forêt pour y faire pousser des patates ou pour construire des autoroutes. La psyché est un vaste jardin rempli de richesses incroyables.

Pour commencer, on balaie la discipline et on enseigne la musique comme elle est: MERVEILLEUSE! Mais peut-être que vous ne l’aviez pas apprise comme ça. Moi si, et je vais tout faire pour accrocher l’intérêt de l’élève.

Je trouve aussi intéressant d’enseigner «Hit the road Jack» ou «Moanin’» que la «8e invention» de Bach ou la «Sonate facile» de Mozart. J’oublie la 5e symphonie de Beethoven pour le tout jeune débutant, version classique ou disco. Pour plusieurs la version disco a été la porte d’entrée pour découvrir Beethoven classique et romantique.

Créer le scénario

La partie la plus fondamentale du travail. Ça me vient de mes professeurs suisses (un pays qui a vu l’immigration de nombreux génies de l’Europe lors de la 2e guerre mondiale.

La pièce est ainsi mémorisée rapidement et du fond du cœur, pas cœur. Il faut savoir faire travailler l’élève jusqu’à son subconscient en parlant à sa «psyché». Là j’ai perdu beaucoup de professeurs mais pas les élèves car dès lors ils seront rivés au piano. J’aime bien lorsque le parent vient chercher l’enfant que celui-ci ne veulent plus lâcher le piano.

La rigueur

L’importance accordée à la rigueur résulte souvent en «rigidité» et dans la légendaire «rigidité psychologique»  du professeur de piano (psycho-rigide). Vous n’avez pas idée… Je préfère ne pas transmettre ce genre de problème qui ne m’a jamais «contaminé».

Le but d’enseigner la musique est d’ouvrir, d’épanouir l’intelligence, la personnalité de l’élève comme un grand arbre avec ses multiples ramifications. Plus il est jeune, plus c’est facile et plus on s’amuse.

«Il n’apprend pas, il s’amuse»

Erreur, un enfant qui s’amuse dans un contexte d’apprentissage apprend très vite. Il s’agit de voir le résultat après quelques mois. Un jeune qui joue avec plaisir et facilité. Aimeriez-vous mieux le voir jouer stressé et terrifier à l’idée de se tromper? Il se trompera encore plus.

Apprendre la confiance en soi

boyVous verrez souvent cette image du petit bonhomme jouant du piano car elle symbolise le bonheur de jouer. Voilà un élément important dans l’apprentissage.  La confiance en soi. L’élève ne devrait pas souffrir d’insomnie ou de maux de ventre à la veille d’un concert ou même d’un cours. Le professeur doit avoir une expérience saine de la «scène» pour pouvoir la transmettre à l’élève. Ça fait partie de l’apprentissage. Quand je parle à l’élève (petit ou adulte) à propos du «concert», je le questionne sur l’émotion qu’il ressent. On discute de la raison de faire ce concert. Il y a souvent, «montrer  que je sais bien mon morceau», «que je peux jouer sans me tromper» ou pire«parce qu’il le faut». L’expression «Il faut» est un grand perturbateur. J’essaie d’amener des motivations de partager, toucher le parent. Aussi apprendre à visualiser la réussite pour faire disparaître la vision stressante de l’échec. Ce dont l’élève a besoin avant un concert c’est de l’excitation, pas le stress ou le «trac». Certains disent qu’on ne peu pas ne pas avoir le trac et quoi qu’en dise la célèbre Sarah Bernard, le trac ne vient pas avec le talent mais avec l’insécurité.

Le plaisir de partager

Le jour de la fête des mères, j’avais organisé iStock_000002190479XSmallune petite fête musicale pour les élèves et leur maman. Chaque petit avait choisi un morceau spécifiquement pour sa maman. L’élève le moins motivé a manifesté la plus grande motivation. Résultats: Toutes les mamans ont pleuré de joie. J’avais aussi donné une rose à chacun et il l’a donné à la femme de sa vie. Il est bon de montrer aux garçon à exprimer leur amour. La motivation de toucher le cœur de maman deviendra celle de toucher «positivement» le public.

J’avais un élève, un camionneur dans la trentaine. C’était un dur! Quand je lui jouait du Elton John, il pleurait. Le cours était pour lui un espace privilégié.  J’ai appris avec lui comme avec tous mes élèves. Toujours vouloir faire mieux, ne jamais se considérer «arrivé». J’apprends toujours et j’ai toujours du plaisir et je crois que c’est le cas pour mes élèves. Certains ont connu «Frakenprofdepiano», des horreurs ou un vécu familial pénible. Le professeur doit le sentir et l’apprentissage aura un effet thérapeutique plutôt que traumatisant. C’est ce qui fera un virtuose heureux.Jean_Genest

Jean Genest, maître en musique depuis 1992  et fondateur.

La Nouvelle École de Piano.  Piedmont, Montréal, Québec

jbgenest@yahoo.ca                           (514) 434-9016

 

Le PIANO pour les petits

EnfantsL’apprentissage du piano dès un jeune âge aide un développement optimal du cerveau. Mais des fois, ça marche et des fois c’est la catastrophe. Il faut savoir «canaliser» cette énergie parfois similaire à un tsunami mais pas la réprimer.

Ça demande du doigté, le l’astuce et une créativité ultra rapide. Entrer dans le jeu de l’enfant pour l’amener à apprendre. On perd rapidement un enfant génial si ce qu’on a à lui offrir n’est que la discipline. Être professeur c’est être créatif à un niveau élevé.

J’ai développé les 12 jeux d’improvisation à cette fin. J’en invente de nouveaux à chaque fois que c’est nécéssaire.

Il faut avoir rapidement accès à un répertoire amusant ou sollicitant les émotions et l’imagination de l’élève.

Et, je vous le dis, la lecture ne doit pas précéder le plaisir musical. Et là c’est la question: Mais quand est-ce qu’il apprendra à lire la musique. Je répond: quand il sera prêt. Si vous commencez par la lecture, il DÉCROCHERA. Ça finira là. Parfois il fera ce qu’on lui demande plusieurs années, il aura des diplômes et à 20 ans il dira à maman «Brûle le piano maman». J’ai entendu ce genre de témoignage plus d’une fois. Tant d’énergie, de temps, de voyagement et d’argent perdu en plus d’une enfance créative perdue.

L’improvisation, l’oreille: les 2 racines de l’apprentissageboy

On doit aller chercher la musique là où elle est: dans la psyché de l’élève. Des images (ours, petit chat ou «monstre» habitent la psyché de votre enfant. Il a même des monstres sous son lit. Mettez-les dans le piano.

Depuis 30 ans c’est l’instinct que j’ai développé. On fait des ours, des rois-tritons ou des «choo-choo». On voyage, on s’amuse et on rigole beaucoup. Ça ne veux pas dire qu’il n’apprend pas, au contraire!

La virtuosité est accessible dès les 1ers morceaux ou improvisations. Les enfants sont étonnants quand on sait les suivre et mettre des éléments riches à leur portée.Résultat de recherche d'images pour "sempé piano"

Voilà ce que je ne veux pas voir. La tête inclinée, comme s’il était prêt à recevoir un coup. L’élève doit s’amuser. Peut-être que le professeur ne s’est jamais amusé lui-même au piano. Il avait les devoirs, les morceaux ennuyeux avec des cahiers où on avait parsemé des dessins afin que ça ait l’air amusant. C’est trop triste…

Les parents mettent leurs espoir et beaucoup d’argent pour en arriver à un jeune malheureux. La musique doit rendre heureux.

Il faut savoir qu’un débutant peut jouer la «toccate & fugue en ré» de Bach et «The pink panther» ou «Pour Élise» dans les premiers mois. Il faut choisir les morceaux avec un «hook» quelque chose qui l’accroche. La note bleue d’Élise, le vampire de la toccata et le savant fou de «la panthère rose». Un enfant qui rigole avec le professeur est un enfant qui apprend à la vitesse grand V. De plus ce sont des pièces excellentes pour Halloween. Image associéeLe premier concert de fiston qu’il fera avec le sourire

Je vous souhaite à vous et vos enfants de vivre l’expérience d’apprendre la musique «vivante».

Des soirées de plaisir et peut-être un jour le grand jour, le grand concert…avec le sourire au lèvres et les yeux brillants.

Jean Genest, Piedmont 2018

La Nouvelle École de Piano, Piedmont (514) 434-9016  jbgenest@yahoo.ca

Un génie de la musique se cache-t’il chez vous?

piano 4Il y a quelquefois un garçon, une fille née pour être pianiste. On les reconnait à l’attention qu’ils peuvent manifester à la musique de la radio, dans l’auto, à la maison. Vous changez de station, ils piquent une crise. Ces jeunes (mais j’entend aussi adultes) comprennent la musique comme d’autres comprennent la physique ou les mathématiques. Parfois ce genre d’enfants est très difficile à satisfaire. C’est le lot du génie.

Reconnaissez-vous quelqu’un de votre famille?

Même si une 1ère tentative de cours des musique a échoué il se peut que la musique enseignée ne l’avait pas intéressé(e). Entre nous, do majeur 4/4…zzzzzzzzzz………………….. La mineur 3/8, TOUT LE MONDE AIME.

L’important est aussi que le professeur aime les élèves et les respecte de façon inconditionnelle.

Les morceaux données aux enfants sont trop souvent d’un ennuie mortel. Ils visent plus la discipline que la musique. Le jeune avec un véritable talent a besoin qu’on lui montre la «MUSIQUE» Ça ne signifie pas seulement Bach, Beethoven, etc. Il y a de très bonnes pièces pop (Color my world) ou rock. Le ragtime, le jazz et la musique moderne renferment des trésors qui permettent d’acquérir de la technique et de la virtuosité. Aussi, la façon qu’ils font évoluer le cerveau est importante. La musique peut permettre un développement extraordinaire du cerveau. Un enfant qui semble déficient dans beaucoup de matières et trouver sa parfaite place devant un piano. Autiste, asperger ou simplement …rêveur, chercheur de vérité absolue, philosophe, rocker.

Pendant les 40 ans où j’ai enseigné (c’est vrai, je dis souvent

augustine

30 ans , j’arrondis) j’ai eu toutes sortes d’élèves en privé. Chacun a un talent différent, mon travail est de le nourrir en musique. Le professeur n’enseigne pas pour lui-même ou pour son propre prestige, il enseigne pour permettre la réalisation de l’élève. Pas la discipline (l’armée le fait très bien) mais un développement extraordinaire du cerveau.

On a connu plusieurs approches d’enseignement du piano au Québec. Il y a eu les religieux(ses). Les laïcs (Rodolphe Matthieu, les conservatoires…), il y a aujourd’hui des enseignements de formation. Il faut aussi des virtuoses, humaniste qui ont étudié la pédagogie, la psychologie de l’enfant (et aussi de l’adulte) et la neuropsychologie. Et …bien plus. La nature humaine est bonne et complexe et si on laisse des amateurs mettre les mains là-dedans ça se complique à l’infini. Je parle souvent d’Alice Miller, je vous suggère encore de la lire.

L’apprentissage de la musique et du piano ne devrait pas vous faire pleurer

…sinon, de boybonheur.

Jean Genest, maître pianiste, pédagogue, compositeur, auteur. DC Chopin Gershwin, Ravel

Piedmont, 2018

(514)  434-9016

Appelez-moi pour réserver votre place.

Ne soyez-pas timides. De 5 à 85 ans et plus, je suis le spécialiste du débutant au virtuose

 

La musique « classique »; aristocrate??

600full-salvador-daliOn fait souvent le rapprochement entre la musique dite « classique » et la noblesse, la richesse, le luxe. C’est dommage car, la plupart des grands compositeurs n’étaient pas riches, voire même plutôt pauvre.Comme j’ai entendu sur certaines chaîne radio, la musique est encore plus belle au volant d’une voiture de luxe.

Mais voilà, ce qui est le 1% même à l’époque de Mozart ou Chopin, s’est approprié cette musique. La noblesse aime bien se mettre « en valeur » en agrémentant ses soirées de sonates ou de musique de chambre.

Libérons la musique et libérons-nous

La musique comme bien des choses, peut amener l’épanouissement autant que l’abrutissement.  La pédagogie noire utilise la musique pour le lavage de cerveau et pour sauver les humains d’eux-mêmes. Ces personnes croient que l’humain, s’il n’est pas « corrigé », redressé ou purifié sera laissé à l’état de bête qui est la nature même de l’humain. C’est bien triste car ça apporte le fascisme et le totalitarisme. La source de la pédagogie noire comme l’explique bien Alice Miller. Pour ceux qui voudrait la lire, ses livres sont disponibles en audio sur youtube.com

Par contre si on laisse la nature faire son œuvre et qu’on permet à l’humain de développer ce qui est en lui, on trouve un être réalisé. Là on voit bien qu’on n’a pas affaire à une bête sanguinaire. Au contraire toute la beauté intérieure et la créativité s’exprime.

La musique est un médium extraordinaire

La musique avec ses défis de motricité fine et la complexité qu’elle nous fait expérimenter nous permet de développer nos capacités au maximum. La grande variété au niveau des accords nous permet d’articuler nos émotions et nos sentiments. Dans le jazz et la musique classique on peut explorer une infinité d’équations affectives et relationnelles.

Chez Mozart, par exemple nous voyageons dans une nature sublime habitée par les esprits de la forêt, nos esprits intérieurs. L’orchestration est riche et explore un grand spectre sonore. Sa musique rejoint nos archétypes et déclenche le travail « spirituel ». Spirituel non pas au sens religieux mais au sens dont Yung parlait. Nous avons tous un potentiel en devenir qui n’attend que les happy-birthday-mozart-1280x2-1024x576déclencheurs pour s’activer. On peut aussi le bloquer en travaillant d’une façon rigide (gamme), en cherchant la perfection plus que la vie et en sacrifiant ce qu’on est à l’autel de la pureté et du conformisme. Vous savez, beaucoup de musicien considère l’humanité, le biologique avec mépris car ils pensent êtres en possession de la perfection. Ils ont vécu le sacrifice de leur être et se croient malgré tout supérieur  alors qu’ils ont souvent manqué leur propre vie. Pourquoi??

C’est bien ce qui donne cette mauvaise réputation à la musique classique pour les personnes en quête de liberté et de bonheur. Un trop belle cage de perfection et de conformisme, un moule. Mozart aurait bien rigolé de nous voir jouer sa musique de façon stérile sans y prendre un plaisir fou comme lui-même en avait. Il s’agit de s’inspirer d’une approche « biologique ».

L’importance de se réapproprier la musique

La musique nous donne accès à une autre dimension de nous-même qui nous est presque inconnue. Cette dimension aide notre développement et notre guérison. Elle est libératrice et magnifiquement subversive. Bien abordée elle apporte le bonheur, mal abordée, c’est la tristesse et la déprime assurée. Vous en viendrez à vous demandé « mais, à quoi sert la vie? ». Bien abordée, cette question sera absurde, rien qu’une chose: MERCI à la VIE!!

Mon but comme professeur a toujours été l’épanouissement et le bonheur chez mes élèves. Ça va faire 50 ans cette année que je m’éclate au piano. Que ce soit classique, romantique contemporain ou jazz, pop, blues, j’ai toujours autant de plaisir à jouer.

Ma muse veille sur moi.

Jean Genest (514) 294-1241                jbgenest@yahoo.ca

muse

Pourquoi une alternative est importante en musique

La musique est un outil extraordinaire pour le développement de l’enfant et le bien-être de l’adulte.

C’est un outil de croissance extraordinaire. MAIS ENCORE FAUT IL QUE CE SOIT DE LA MUSIQUE! L’apprentissage de la musique devrait ouvrir l’esprit, aujourd’hui elle le rétrécit. On met des oeillère aux enfant dans le but de les faire pratiquer plus et plus. Pas par amour mais par la discipline. On les sacrifie à l’autel de la performance, plus jeune, plus vite, plus parfait…

Ne confondons pas musique et discipline. Commençons par remplacer discipline par organisation, motivation amour du jeu musical.

La créativité est essentielle quand on parle musique. Ceci est trop souvent absent du curricullum. Pourquoi? Parce qu’il a été absent dans la formation des professeurs.

Einstein-Quotes-2.jpgQuand j’étais étudiant dans les années 80 et 90 ma céativité embarrassait mes professeurs (exception faite de mes professeurs suisses). Étrangement mon intérêt pour la créativité me venait de mon père , professeur de pédagogie des sciences  à l’UQAR.

Créativité et science, quelle idée?

ET POURTANT!

Lorsqu’il butait sur un problème, Einstein allait improviser au piano et soudain la réponse lui venait spontanément, inattendue. Et il retournait à son bureau.

Sa formation musicale (piano, violon) dès l’enfance avait éveillé sa créativité. Il semble que ce n’était pas exceptionnel à cette époque, en Allemagne.

En général, j’ai eu ma formation musicale dans un désert stérile au plan de la créativité mais mon imagination était trop fertile. Dès 12 ans, j’improvisant comme un diablotin brisant la «pureté» de l’institution. On me demandais d’arrêter. J’était trop dérangeant.

Mais, plus de 30 ans plus tard, je persiste et je signe. Lorsque je joue du imagesCASVZHYOclassique je respecte le texte à 100%. Je le respecte tellement que je lui demande ce qu’il veut me dire, je lui demande (au texte) de m’aider à comprendre le message caché. C’est PASSIONNANT! J’explore l’«esprit de la musique».Et c’est hérétique. Trop de sagesse ancienne dans ces textes nous ferait remettre en question l’enseignement «traditionnel» encroûté, sclérosé. Stérile résultat de la recherche de la perfection. La vie n’est jamais parfaite mais elle est extraordinaire!

Pourquoi tout ça. Parce que si on était créatifs, on commencerait à changer et recréer le monde dans lequel nous vivons.

Au même titre que l’éducation, la créativité est un moteur de changement et d’évolution positive dans notre vie, dans NOTRE MONDE, SON MONDE.

Jean Genest (514) 294-1241

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Session d’été pour les petits et pour tous

Toute l’année, je reçois les petits et les adultes et, vous savez quoi? Ils sont fatigués. L’école demande énormément aux enfants. Pour cette raison, j’aime bien recevoir les petits en été. Ils ont la tête dans les nuages et les poumons pleins d’air frais. Je peux ainsi leur apprendre la musique plus facilement, et non une corvée sur une autre corvée.

En été j’offre l’intensif, soit 2 fois 1h par semaine sur 2, 3 ou 4 semaines 2semaines  par mois. Un projet,un morceau, une pièce jazz,  impro ou une chanson apprise et finie en quelques cours. Pas de niaisage et plus de plaisir et un apprentissage réel.

Tarif spécial de 35$ plutôt que 42$. En final, 4 cours en 2 semaines pour 140$ au lieu de 168$ en apprenant plus.

Apprendre plus? Comment? Pas de procrastination. le prochain cours est après demain alors pas de temps à perdre. Et, la semaine prochaine on fait le CD pour papa maman et les grands parents. C’est ça l’intensif et c’est plaisant en plus…dans un cerveau ouvert.

Jouer avec l’instinct réveillé par le soleil, le dehors et la maturation accélérée de la vie estivale et de la vraie expérience de vie.Image

Inscrivez-vous pendant qu’il y a encore de la place.

Disponible aussi dans le programme famille

La session intensive: cet été, surfez sur « l’état de grâce »

TouchingWater (1)La session intensive pour débutant permet d’apprendre un maximum sans se casser la tête. Ça demande du doigté au professeur et beaucoup d’astuces (que je prend souvent dans la traditions des arts martiaux). On peut apprendre plus en 1 seul mois  que dans une longue période diluée dans la procrastination, la culpabilité (je n’ai pas pratiqué..) la peur du prof et l’oublie. Ce programme permet aussi aux pianistes en « burn out » de restaurer leur amour de jouer ou souvent de découvrir le plaisir de créer, même devant une partition.

  • Intuition, instinct musical
  • l’oreille (le sens #1 en musique)
  • créer l’oreille virtuelle
  • éveiller réflexe musicale
  • accès à la dimension musicale, « universal mind » chez Bill Evans
  • proprioception (perception interne des mouvements) la clé de la virtuosité
  • l’intelligence globale
  • la mémoire (la vraie mémoire)
  • savoir revenir au bon côté du cerveau

Si on a atteint ces buts, « sky is the limit »

Dans tout apprentissage il y a un moment où tout est possible, c’est « la chance du débutant », l’innocence du arthur-rubinstein-19501débutant. Pour moi, en tant que professeur depuis + de 30 ans c’est la période qui permet d’activer les ressources innées de votre cerveau.  Pendant toutes ces années je me suis posé la question: pourquoi c’est facile pour moi alors que pour d’autre cela semble si difficile? Je me suis posé la question toute ma vie. Pour moi, tout était facile en musique alors j’ai cherché des réponses plutôt que de me dire « fuck them ». Je ne me permet jamais de dire qu’un élève n’a pas de talent ou que c’est un con. C’est mon défi, en tant qu’enseignant de trouver le talent et de l’activer. Le professeur qui met la faute sur l’élève n’a pas de talent pour l’enseignement. Il vous détruira ou détruira votre enfant.

Comme professeur, j’essaie de faire durer et de rendre cet état de grâce, la norme.

L’innocence du débutant, c’est ce que l’on retrouve dans tous les jeux que l’on aborde pour la 1ère fois quand le mental est totalement dépassé. L’intuition est une intelligence globale qui prend en compte un grand nombre de variables de façon efficace et ce, inconsciemment. L’intuition fait des synthèses instantanées et agit.

Malheureusement, le modèle éducatif traditionnel ne considère pas cet aspect. Il coupe tout en petits cubes, même ce qui est sphérique. C’est le côté gauche du cerveau alors que la musique est un fait du côté droit: l’artiste. Pourtant, plus tard, quand vous commencerez la méditation, après avoir piétiné pendant des années, c’est ce que vous retrouverez…en partie. Revenez au « programme original »

Imaginez revenir du travail et vous mettre au piano pour jouer votre pièce préférée  et retrouver votre sérénité…. Imaginez jouer une pièce en duo avec votre fils, votre fille, votre amoureux(se).

Le début d’un apprentissage d’une vie. Apprendre la musique est une grande aventure. Certains y plongeront pour la vie. Ne débutez pas en économisant des bouts de chandelles. Vous le regretterez. Quand on commence tout croche, en acceptant qu’il faut jouer un tas de choses hyper ennuyantes pendant des années avant d’avoir « le permis » de jouer ce que vous aimez, la déception ne peut qu’être énorme. Jamais vous n’y arriverez. Combien arrivent à l’écœurement total après 10-15 ans de pratique,  incapable de sortir des cahiers. Quel gaspillage de personne et d’argent. J’en ai vu beaucoup.

Arthur R

Le secret de la « grande main »

Pour certaines personnes, connaître un seul morceau peut être un grand
plaisir. Donnez-vous la permission. Ce que vous avez toujours voulu jouer sans oser le demander? Le bon professeur sait rendre facile ce qui semblait impossible.

…Et tout ça , dans le plaisir, sauf pour ceux qui veulent souffrir. Pour ceux là, ce n’est pas le choix qui manque.  Ne m’appelez-pas si vous voulez un « brain wash ».

Piano, session intensive

RougeL’été arrive et on a un peu plus de temps pour aller en profondeur. La session intensive, soit 2 cours de 60 minutes par semaine est une formule permettant de faire un grand pas dans l’apprentissage du piano et de la musique.

Un débutant apprendra beaucoup plus en 8 cours sur 4 semaines que sur 8 semaine, Pourquoi? Pas de procrastination possible. Les 1ères semaines sont décisives dans l’apprentissage. C’est à ce moments que l’on met en place les habiletés nécessaires pour jouer et cela doit se faire beaucoup au niveau de l’instinct, l’intuition et les réflexes et ce, avant que le schtroumpf à lunettes se montre le bout du nez (le mental).

Pour le débutant, il est difficile voire impossible de mémoriser le contenu du cours car la mémoire n’est pas encore développée. Le travail et surtout le « momentum »permet de prendre un envol significatif et de vraiment JOUER du piano. Développer l’oreille, la mémoire et apprendre quelques « morceaux » de n’importe lequel style. Voyons voir: classique; 1er prélude du clavier bien tempéré, Pour Élise, ou à l’orgue Toccata et fugue en ré mineur.par exemple. Pop: Color my world, Smoke on the water, Jazz: La panthère rose, Moanin’, take 5 ou Goodbye pork pie hat. Apprendre aussi quelques jeux d’improvisation.

C’est incroyable ce que l’on peut faire en 1 mois.

Élève avancé: Apprenez à supporter la pression, faites parler la partition. Retrouvez le sens de la musique et votre motivation originale par la même occasion. Aussi, enregistrez un CD et apprenez à le faire par vous même.

Venez voir ce que vous pouvez apprendre en 1 mois au piano vous serez surpris!

Jean Genest

Jean_Genest

Le programme famille pour débuter du bon pied et de la bonne neurone

famllComment aborder le piano avec ses enfant ou même avant leur arrivée? Il peut coûter cher de faire apprendre le piano aux enfants pour souvent un intérêt mitigé voire même une indifférence absolue. Il y a même des cas où après des milliers de $$$$ l’enfant avoue détester le piano (ou le prof). Parfois, les parents sont démunis à savoir comment faire fructifier les cours; pas de pratique à la maison, pas de musique pas de plaisir. C’est pour cette raison que j’ai créé le programme famille où tous sont appelés à participer. L’enfant croit souvent être le seul au monde à jouer du piano. Il se sent anormal et s’il est le seul à la maison c’est pire. Bien sûr, si votre garçon et souvent surtout, votre fille demande en bas âge demande à apprendre le piano,il faut lui en offrir la possibilité. En participant au programme famille, vous apprenez des jeux et des pièces qui vous permettrons de le suivre et de participer à son apprentissage et son épanouissement. Ça représente un grand plaisir! Jouer un morceau avec maman ou papa. Se lancer dans un tango ou un blues. Attaquer une symphonie à 4 mains. Un avantage du programme est que le parent ne retient pas les mêmes choses que l’enfant ce qui consolide la mémorisation et la compréhension des pièces. Imaginez les soirées de musique en famille plutôt que les soirées chacun pour soi sur le Ipod ou l’ordi… La musique est un outil formidable pour consolider les liens familiaux. De plus, à travers le programme famille, vous dénicherez facilement lequel de vos jeunes et moins jeunes à la piqûre et vous sauverez une petite fortune. Jean Genest enseigne aux jeunes de tous âges (de 4 à 85 ans) depuis plus de 30 ans dans le respect des goûts et de la personne. Dans la simplicité et le plaisir. Pour lui, rien ne vous est impossible si vous aimez une pièce ou une oeuvre. Beattles, Mozart, Chopin, Stravinsky, Deep purple, Billy Joel, Elton John ou les grands du jazz, il vous ouvrira toute grande pianosnoopyla porte et vous y accompagnera. En couple de jeune amoureux, jouer un tango ou un blues est une excellente façon de se connaître et par la suite en jouant ensemble pour bébé, vous le préparerez à y plonger lui-même. L’impro et la musique pour piano sont aussi des excellents outils pour relaxer et s’énergiser pendant une grossesse et après l’accouchement. Seul ou en duo vous êtes les bienvenu(e)s